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3 questions à Michel Rouger, directeur de la Cité de la mer

3 questions à Michel Rouger, directeur de la Cité de la mer

Dans ce deuxième opus de « 3 questions à… », la série d’interviews réalisée par Valentin Schmite, co-fondateur et directeur général d’Ask Mona, partez à la rencontre d’une nouvelle personnalité inspirante du secteur culturel.

À l’occasion de ce second épisode, Valentin Schmite a eu l’honneur d’interviewer Michel Rouger, directeur de la Cité de la mer, à Cherbourg-en-Cotentin.

Qui est Michel Rouger ?

Michel Rouger a occupé successivement le poste de directeur du Musée de la Grande Guerre à Meaux, puis celui du MuséoParc Alésia. Depuis fin 2022, il est directeur de la Cité de la Mer.

La Cité de la mer

La Cité de la mer est un lieu culturel dédié à la thématique de la mer. Elle offre aux visiteurs la possibilité de suivre les traces des explorateurs et des engins qui ont marqué l’aventure des hommes sous la mer, de découvrir l’intérieur d’un sous-marin, ou encore de plonger dans la célèbre histoire du Titanic. Élue monument préféré des Français 2022, elle est implantée dans l’ancienne Gare Maritime Transatlantique Cherbourg.

Quelle expérience vous a conduit à vous engager dans le secteur culturel ?

Le moment décisif a été de bifurquer au cours de mes études universitaires ! Après deux ans d’Histoire, j’ai découvert la filière de la muséologie et j’ai su que c’était ma voie ! Et depuis je ne le regrette pas, je ne me suis pas trompé ! Je crois au pouvoir du musée dans nos sociétés ! La création du musée de la Grande Guerre de Meaux a été en ce sens une expérience extraordinaire.

Quel est le projet mené à la Cité de la mer dont vous êtes le plus fier ?

N’étant arrivé que depuis 6 mois à la Cité de la Mer de Cherbourg, je n’ai pas encore eu l’occasion de mener à bien un projet de A à Z ! Mais je suis fier et honoré d’avoir rejoint cette belle institution qui vient de fêter ses 20 ans d’existence. Le pari avec l’équipe est maintenant de se projeter dans l’avenir, de se réinventer, tout en conservant l’ADN du lieu.

À quoi ressemblera la Cité de la mer en 2050 ?

En 2050, j’espère que le musée, quel qu’il soit, ne fera plus peur et que chacun aura plaisir à le visiter en toute simplicité pour passer un bon moment, tout en apprenant des choses. Le numérique facilitera la venue et les modalités pratiques tandis que la médiation humaine sera toujours présente pour proposer une expérience unique. En 2050, le musée restera un lieu d’ouverture au monde et aux autres, un repère tangible pour l’histoire, les sciences et les arts dans une société que l’on va souhaiter plus apaisée et moins divisée !